En février 2014, l’Europe basculera vers le nouveau système de paiement SEPA basé sur le numéro IBAN. Les procédés de paiement vont alors changer fondamentalement. Les logiciels d’entreprises, dont les logiciels ERP, doivent donc être adaptés. Ne pas le faire aura de graves conséquences puisque sans migration, de nombreux paiements ne seront tout simplement plus possibles. Robert Koelman, directeur d’AFAS Belgique, souligne : « Nous avons nous-mêmes adapté notre logiciel au SEPA afin de garantir la continuité de notre service. En interrogeant nos clients, nous nous sommes rendu compte qu’un travail de sensibilisation était encore nécessaire. Un sentiment corroboré par les chiffres officiels du comité de pilotage du SEPA ». Pour s’assurer que leurs factures sortantes continueront d’être payées après le 1er février 2014, et qu’elles pourront elles-mêmes continuer à payer leurs collaborateurs et leurs fournisseurs, il est essentiel que les entreprises prennent dès maintenant les mesures nécessaires.
Et pourtant, moins de la moitié des PME sont aujourd’hui prêtes pour le passage au système avec le numéro IBAN. A peine 30% s’y préparent, tandis qu’une entreprise sur quatre n’a encore absolument rien fait. « Les PME sont encore trop peu au courant des implications concrètes du passage au nouveau système. Le constat est le même chez nos clients. Aujourd’hui, le grand défi consiste à informer les nombreuses petites et moyennes entreprises de notre pays et les encourager à adapter leurs systèmes », insiste Robert Koelman. Pour les y aider, AFAS Software a élaboré un plan d’action SEPA.
Les projets de création d’un espace unique de paiement en euros (SEPA en anglais) remontent à l’introduction de la monnaie unique. En revanche, beaucoup d’entreprises ignorent encore qu’il a été décidé, fin de l’année dernière, que toutes les banques et entreprises devraient être prêtes pour le SEPA le 1er février 2014. Les entreprises belges doivent donc adopter l’IBAN.
Le SEPA désigne un espace qui inclut tous les pays de l'UE, la Norvège, l'Islande et le Liechtenstein (membres de l'Espace économique européen), ainsi que la Suisse et Monaco. A partir du 1er février 2014, il sera possible d'effectuer, dans tous ces pays, des paiements ou des encaissements électroniques en euros, chose impossible auparavant. Un des préparatifs nécessaires à la mise en oeuvre du SEPA est l'adoption de l'IBAN, le nouveau numéro de compte à 12 chiffres.
La réalisation du SEPA constitue une étape importante dans la création d'un marché européen des paiements intégré. Pour assurer que les paiements en euros se déroulent de la même manière dans tous les pays SEPA, de nouvelles normes vont être définies pour le numéro de compte, les paiements par versement et les encaissements.
Les PME belges ont donc du pain sur la planche. Mais pas autant que nos voisins du nord. « Nous sommes également présents aux Pays-Bas et nous constatons que la situation y est encore plus inquiétante. Là-bas, ce sont carrément 70% des PME qui ne sont nulle part en matière de préparatifs au SEPA. Nous ne pouvons que vivement leur conseiller d’appliquer notre plan d’action SEPA ! », conclut Robert Koelman.